De l'inefficacité des TCC
21 Juillet 2008 , Rédigé par laurent rompteaux Publié dans #livres
Sujet complexe puisqu'il s'attaque aux liens entre la psychanalyse et les sciences cognitives, actuellement cette question anime une partie du monde psychanalytique qui pense que les recherches actuelles ne feront que démontrer les découvertse freudiennes . Eric laurent à partir de la psychanalyse d'orientation lacanienne soutient une thèse opposée.
Très documentée sa démonstration s'avère remarquable et passionnante , il réagit comme beaucoup l'ont fait suite au rapport de l'INSERM sur la soi-disante efficacité des thérapies et interroge la place du sujet.
On y apprend des choses fort intéressantes par exemple que l'équivalent anglais de l'INSERM teste les thérapies , sans thérapeutes ; ce n'est pas si étonnant, les psy bien trop souvent (et c'est le message que porte l'association) déboussolés vont dans ce sens en ne sans rendant parfois pas compte . Une des recommandations de cet institut est la bibliothérapie pour réduire le temps de thérapeute combien sommes nous à avoir repris en charge des patients qui avaient pour habitudes que leur psy leur donne de la lecture sur leurs troubles !!!
Jean Cottraux, figure du mouvement des TCC en France, lui même, modère très largement la prétendue efficacité de ces thérapies : 25% des patients refusent d'entreprendre de telles thérapies autoritaires et sur les 75% restants, 25 % ne verront aucune amélioration ; sur les 50 %améliorés (si on se base sur le symptôme ) 20 % rechuteront dans un délai de 3 mois à 3 ans.
Entre thérapies surévaluées et classifications aberrantes, foumillent trop de professionnels paumés se disant athéoriques ou pratiquant la psychologie intégrative ; nouveaux termes à la mode pour venir masquer des difficultés à se construire une identité professionnelle, un cadre interne professionnel stable et sécurisant.
De nouvelles études démontrent en outre l'inadéquation des TCC avec les adolescents peu enclins à observer les exercices prescrits.
La France n'a pas à être fière d'une telle étude qui écrase le Sujet dans toute sa complexité.