Depuis cinq décennies, pratiques groupales et travaux cliniques et théoriques sur les groupes connaissent un grand essor, dans l’espace européen et latino-américain en particulier. Il contraste
avec la réticence que le groupe continue d’inspirer. D’un côté, le recours au groupe augmente — dans l’impréparation souvent — pendant que d’un autre, la vigueur des résistances « au groupe »
ne faiblit pas.
Comment expliquer un tel paradoxe ?
Les psychanalystes de groupe revisitent sans cesse leurs pratiques, leurs fondements théoriques, leur éthique et leur épistémologie. Ils réinterrogent les indications et conditions
thérapeutiques, la particularité du cadre et des dispositifs (co-thérapie, alternance des temps, médiations, etc.), la spécificité de la liberté du travail associatif, les registres de
l’archaïque ou de la groupalité.
Qu’apporte le groupe d’original que ne peut produire la thérapie individuelle ?
La rencontre pluri-subjective est éprouvante, sollicitant à chaque instant nos capacités d’accueil et de contenance de l’angoisse, de l’agressivité, de la co-excitation, de l’euphorie aussi
bien que de la dépression.
Quel trajet pour une formation psychanalytique au groupe, par le groupe, qui consolide réceptivité et contenance ?
Témoignant des urgences de la vie, de la vulnérabilité et du tragique de la condition humaine, l’invention psychanalytique du groupe s’inscrit dans l’après-modernité et les grandes ruptures qui
la caractérisent, les fortes émergences des pathologies de l’extrême qu’elles génèrent.
Quelle expérience du groupe est propice au travail psychique utile pour qui veut rester à l’écoute de la souffrance et trouver-créer de nouvelles voies de la transitionnalité pour le soin
psychique ou le travail de culture ?
* * * *
Chaque jour, une grande conférence en plénière est organisée.
Les conférenciers sont : René KAËS, Daniel WIDLÖCHER & Christophe DEJOURS.
Hors ces temps de plénière, chaque congressiste composera son parcours avec en parallèle et selon les séquences horaires, des symposiums, des Tables Rondes, des Ateliers. Chaque congressiste
également invité aura à s’inscrire dans le « groupe expérientiel » de son choix. Certains groupes fonctionnent sur les trois jours du vendredi au dimanche, d’autres sur deux jours, certains
groupes sont ouverts, d’autres permanents.
L’enfant autiste et le groupe — Groupe, Institution et Psychose — Les groupes à médiation — Le bébé et le groupe – Relaxation, Corps et Groupe — Violences dans les groupes d’enfants — Accueil
et accompagnement des adolescents en grande difficulté — L’archaïque dans le travail analytique de groupe — Métapsychologie de troisième type — La supervision d’équipe et ses effets
thérapeutiques — Les processus groupaux en psychodrame psychanalytique — Interventions dans les institutions — L’Expérience du groupe est-elle nécessaire à la Refondation de l’École de la
République ? — Thérapies psychanalytiques des couples et familles aujourd’hui — Adolescence et thérapie famille familiale.
Actualité de la psychothérapie institutionnelle à l’Hôpital — Actualités de
la psychothérapie psychanalytique groupale dans le Monde — Le groupe dans les formations à l’université — Les Groupes Balint — Dispositif et cadre institutionnel — Jeu & associativité —
Institutions malmenées/Institutions malmenantes —
Les thérapies familiales psychanalytiques aujourd’hui, fondements théoriques et enjeux cliniques — L’écriture dans le travail clinique et la formation — Des médiations
en groupe thérapeutique… La formation.
Des concepts lacaniens à l’épreuve du Groupe — Un groupe pour des sujets en situation de précarité — L’exil – Quel espace groupal pour se confronter avec l’autre ou « l’interculturel — Des
groupes avec des personnes âgées dépendantes — Des groupes à l’École — La subjectivation au corps du groupe — La cothérapie en thérapie familiale psychanalytique, dispositif et processus —
Autour des pratiques de psychothérapie « Couple ou Famille » — Du sexe et du genre dans les groupes thérapeutiques — « Lorsque le cancer paraît, le cercle de famille frémit à grands cris… »
Marie-Aline AMADO-LAFAY, Christine ANZIEU,
Ophélia AVRON, Florence BARUCH,
Henri-Pierre BASS, Gérard BAYLE, Pierre BENGHOZI,
Patrick BEN-SOUSSAN, Anne BRUN,
Jean-Bernard CHAPELIER, Hervé CHAPELIÈRE,
Bernard CHOUVIER, Simone COHEN-LÉON,
Patrice CUYNET, Élisabeth DARCHIS, Patrick DESSEZ,
Emmanuel DIET, Rodérik DOUARCHE, Didier DRIEU,
Alain DUBOIS, Bernard DUEZ, Alberto EIGUER,
Jacqueline FALGUIÈRE, Willy FALLA, Paul FUSTIER,
Georges GAILLARD, Guy GIMENEZ, Florence GIUST-DESPRAIRIES,
Pablo GODOY CASTANHO (Brésil),
Martine GOFFIN, Blandine GUETTIER, Christiane JOUBERT, Jacques HOCHMAN,
Patrice LASSALE, , Pierrette LAURENT, Michel LAXENAIRE, Édith LECOURT,
Jean-G. LEMAIRE,
Jean-Pierre LEYMARIE, Anne LONCAN, Denis MELLIER,
Klimis NAVRIDIS (Grèce), Claudio NERI, (Italie),
Olivier NICOLLE, Gila OFER (Israël), Claude OUZILOU,
Jean-Pierre PINEL, Anne-Marie PAUL, Haydée POPPER,
Vincent REBIERE, Jean-François REBOUL, Salomon RESNIK, Philippe ROBERT, Jean-Claude ROUCHY,
Hervé ROUSSENNAC, Olga B. RUIZ-CORREA (Brésil),
André SIROTA, Marzenka SLOMSKA-SCHMITT,
Monique SOULA-DESROCHE, Dimitra STAVROU (Grèce),
Serge TISSERON, Anastasia TOLIOU,
Claudine VACHERET, Nadine VANDER ELST (Belgique),
Cécile VANDER VORST (Belgique), Jean-Pierre VIDAL,
Agnès WILHELM