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Citéphilo 2010 Lille du 05 au 28/11

27 Octobre 2010 , Rédigé par laurent rompteaux Publié dans #conférences

Le programme complet est consultable ici .

 

affiche citephilo 2010

 

Nous avons repéré de manière totalement subjective

 

Le 13 Novembre

Capitalisme, désir et servitude (La Fabrique)

De 14h30 à 16h30 
Palais des Beaux-Arts - grand auditorium - Place de la République – Lille

en présence de l’auteur :

  • Frédéric Lordon
    Économiste, directeur de recherches au CNRS, chercheur au Centre de Sociologie Européenne
    A également publié: La crise de trop (la fabrique) ; Jusqu’à quand ? Pour en finir avec les crises financières (raisons d’agir) ; Et… Fermer la bourse ? Commencer la démondialisation financière (la découverte)
  • Discutant: Eric Hassenteufel
    Professeur de philosophie au lycée montebello de lille
  • Modération: Laurent Cordonnier
    Économiste maître de conférences à l’université lille i
Au-delà de la critique marxiste du capitalisme, il pourrait être pertinent d'analyser les affects que celui-ci met en œuvre pour assurer sa perpétuation. Après l'époque de la contrainte et de la discipline autoritaire, nous voici face à une entreprise d'enrôlement du désir et du plaisir où le salarié est tenu d'adhérer à sa propre aliénation. De ce point de vue, il parait salutaire de revenir à Spinoza pour comprendre comment les affects du salarié peuvent être synonyme de domination et en un sens se retourner contre lui. Un dépassement du capitalisme contemporain ne peut en effet se concevoir sans cette compréhension.
L’avenir du commun, ou comment se le réapproprier

De 19h30 à 21h30
Palais des Beaux-Arts - grand auditorium - Place de la République – Lille

  • Toni Negri
    Philosophe
    A notamment publié : inventer le commun des hommes (bayard) ; spinoza et nous (galilée) ; (en collaboration avec michael hardt : multitude : guerre et démocratie à l'époque de l'empire (la découverte) ; empire (exils) ; commonwealth (harvard university press ).
  • Isabelle Stengers
    Professeur de philosophie des sciences à l’université libre de bruxelles
    A notamment publié : la vierge et le neutrino. quel avenir pour les sciences ? (les empêcheurs de penser en rond) ; au temps des catastrophes. résister à la barbarie qui vient (la découverte).
  • Frédéric Lordon
    économiste
    A notamment publié : capitalisme, désir et servitude (la fabrique) ; la crise de trop. reconstruction d’un monde failli (fayard).
  • Modération: Pierre Dardot
    Philosophe
L’analyse des formes contemporaines de la production capitaliste oblige à faire retour sur ce par quoi elle avait commencé : l’appropriation privative (enclosures) de ce que les communautés traditionnelles géraient sous forme de biens communaux. Loin d’être un simple phénomène précurseur, la privatisation des commons apparaît comme une véritable constante : en témoigne paradoxalement la résistance qu’un certain nombre de mouvements (collectifs de création de logiciels libres, communautés d’usagers) opposent à cette tendance qui, via par exemple la brevetabilité du vivant, étend son emprise sur l’ensemble des ressources auxquelles jusqu’ici l’humanité avait un accès collectif.
Reste à donner un horizon à une telle résistance. Traduit-elle, selon l’analyse classique de Marx, la tendance du capitalisme à créer les conditions de son propre dépassement ? Auquel cas il faudrait voir dans l’émergence de ce qu’on appelle aujourd’hui économie de la connaissance ou capitalisme cognitif la condition de surgissement d’une production enfin commune, entendue comme un « processus constituant » (Toni Negri) que ses agents doivent se réapproprier. Ou bien (Isabelle Stengers) faut-il y voir le signe que la puissance de destruction du capitalisme a franchi une limite supplémentaire, face à quoi, rompant avec toute forme d’optimisme scientiste, de nouvelles communautés d’usagers créent de nouvelles formes de résistances, expérimentant des pratiques qui inventent/retrouvent l’art de faire attention ?
Le 14 Novembre
L’amour a-t-il un avenir ?

De 17h à 19h 
Palais des Beaux-Arts - grand auditorium - Place de la République – Lille

  • Barbara Cassin
    Philologue et philosophe
    A notamment publié : (co-auteur avec alain badiou)il n’y a pas de rapport sexuel. deux leçons sur « l’Étourdit » de lacan (fayard)
  • Alain Badiou
    Professeur émérite à l’École normale supérieure
    A notamment publié : (co-auteur avec barbara cassin) heidegger. les femmes, le nazisme et la philosophie (fayard)
  • Françoise Gorog
    Psychiatre
    A notamment publié : des mélancolies (ed. du champ lacanien)
  • Modération: Aude Lancelin (sr)
    Philosophe journaliste critique littéraire
Lacan dit qu’il n’y a pas de rapport sexuel. Heidegger relate à « sa chère petite âme », sa femme Elfriede, ses relations amoureuses, du moins certaines d’entre elles. Barbara Cassin, Françoise Gorog et Alain Badiou s’interrogent. A partir de Lacan, à partir d’Heidegger, sur les rapports hommes, femmes, philosophie. A partir de la philosophie, à partir de la psychanalyse.
Le 17 Novembre
Pourquoi désobéir en démocratie ? (La Découverte)

De 17h30 à 19h30
Palais des Beaux-Arts - grand auditorium - Place de la République – Lille

en présence des auteurs :

  • Albert Ogien
    Philosophe, directeur de recherches au CNRS, enseigne à l’EHESS
    A également publié : (avec louis quéré) le vocabulaire de la sociologie de l’action (ellipses), les formes sociales de la pensée. la sociologie après wittgenstein (Armand Colin)
  • Sandra Laugier
    Professeur de philosophie à l’Université Paris I – Panthéon Sorbonne
    A notamment publié : Une autre pensée politique américaine : la démocratie radicale d’Emerson à Stanley Cavell (Michel Houdiard); Le souci des autres, éthique et politique du care (EHESS)
Ce livre original, écrit par un sociologue et une philosophe, analyse le sens politique de la désobéissance, en l'articulant à une analyse approfondie des actes de désobéissance civile qui prolifèrent dans la France d'aujourd'hui - à l'école, à l'hôpital, à l'université, dans des entreprises, etc. Il montre comment ces actes s'ancrent avant tout dans un refus de la logique du résultat et de la performance qui s'impose désormais comme un  mode de gouvernement. À la dépossession qui le menace - dépossession de son métier, de sa langue, de sa voix - le citoyen ne peut alors répondre que par la désobéissance, dont le sens politique doit être pensé.
Le 18 Novembre
Freudaines ? - Lettres de Sigmund Freud, lues par Olivier Balagna

De 19h à 21h 
Théâtre de la Verrière – 28, rue Alphonse Mercier – Lille

En partenariat avec le Théâtre de la Verrière

Suivi d’un débat : L'invention de la psychanalyse et la constitution du sujet libéral et de ses avatars

  • Olivier Balagna
    Comédien
  • Dominique Sarrazin
    Directeur du théâtre de la verrière
  • Philippe Dujardin
    Docteur d'etat en science politique
    A notamment publié : de quoi sommes-nous contemporains ? (seuil) ; simone weil, idéologie et politique (la découverte) ; 1946, le droit mis en scène. propositions pour une analyse matérialiste du droit constitutionnel (presses universitaires de grenoble)
  • Gérard Wormser
    Philosophe
    A notamment publié : malaise dans le capitalisme : de quoi sommes-nous contemporains ? (sens public)
  • Modération: Jean-François Rey
    Professeur de philosophie à l’iufm de lille
La très riche correspondance de Freud permet de saisir la psychanalyse dans le processus même de son invention. Mieux que les textes doctrinaux, elle expose les linéaments d'un dispositif conceptuel en cours d'élaboration. Mais, aussi singulière et originale soit-elle, la psychanalyse demeure fille de son temps. Le sujet freudien a partie liée avec le Sujet que les États modernes placent, dès la fin du XVIIe siècle, au centre du dispositif politico-juridique que l'on dira libéral. Sujet hérétique, dont le for interne devient la scène primordiale par laquelle s'opère l'incorporation de la loi et où règnent les principes du jugement et du choix.
Le 23 Novembre
L’économie des Toambapiks. Une fable qui n’a rien d’une fiction (Liber)

De 17h à 19h 
FNAC - 20 rue St Nicolas – Lille

en présence de l’auteur :

  • Laurent Cordonnier
    économiste
    A notamment publié : pas de pitié pour le gueux (liber)
  • Présentation: Igor Martinache
    Agrégé de sciences economiques et sociales ater au ceraps de l’université de lille ii
C'est bien connu : les économistes aiment les fables : elles leur permettent d'illustrer de façon simple des échafaudages théoriques souvent abscons. Mais souvent elles servent aussi à légitimer les modèles (néo)classiques dominants. Laurent Cordonnier retourne ici cette « arme » contre ses concepteurs en imaginant l'histoire d’un jeune économiste fraîchement émoulu du prestigieux MIT et appelé à la rescousse par la tribu des Toambapiks. Pratiquant la monoculture agricole dans une économie de trocs, ceux-ci sont en effet désireux de diversifier leur production et leur consommation. Étape par étape, on assiste à la manière dont cette économie se complexifie (via notamment l’introduction de la monnaie) et surtout aux conséquences inattendues qui ne manquent pas de se manifester... L'auteur, à qui on doit déjà le savoureux Pas de pitié pour les gueux, propose sous une forme divertissante un véritable cours sur les principes de l'économie classique et leur remise en cause keynésienne. Le tout sans oublier de pointer leurs implications actuelles et de moquer les discours de certains « confrères » intronisés conseillers du prince.
Le 24 Novembre
Dedans, dehors. La condition d’étranger (Seuil)

De 20h à 22h
Palais des Beaux-Arts - grand auditorium - Place de la République – Lille

En partenariat avec Attacafa

en présence de l’auteur :

  • Guillaume Le Blanc
    Professeur de philosophie à l’université de bordeaux
    A également publié : l’invisibilité sociale (puf), vies ordinaires, vies précaires (seuil),
  • Présentation: Karine Bocquet
    Professeur de philosophie au lycée marguerite de flandre à gondecourt

Dans la lignée de Vies ordinaires, vies précaires (Seuil, 2007), Guillaume Le Blanc aborde en philosophe une réalité sociale que l’actualité ne cesse d’illustrer : la stigmatisation de l’étranger. Qu’est-ce qu’être étranger dans une nation ? Qu’est-ce qu’une vie sans attaches, prise entre deux langues, en attente ? Que fait-on quand on désigne quelqu’un par le nom d’« étranger » ? Au fil de l’analyse, Guillaume Le Blanc dénoue tous les ressorts qui assignent les étrangers à une place intenable : dans la nation mais dehors, avec elle mais perçus contre elle. Ce faisant, l’auteur conduit le lecteur vers une question qui traverse l’histoire de la philosophie : peut-on se penser soi-même comme un autre ?

 

Le 25 Novembre
Freud, la psychanalyse et la politique

De 18h à 20h
ESJ - 50 rue Gauthier-de-Châtillon – Lille

en partenariat avec l’ALI (Association Lacanienne Internationale)

  • Elie Doumit
    Philosophe, psychanalyste à Lille et au Maroc, fondateur de l'Ecole psychanalytique du Nord, membre de l'Association Lacanienne Internationale
  • Hélène L’Heuillet
    Philosophe
    A notamment publié : basse politique, haute police (fayard), la psychanalyse est un humanisme (grasset), aux sources du terrorisme (fayard)
  • Modération: Stanislas Deprez
    Maître de conférences en philosophie à l’université catholique de lille
Les rapports de la psychanalyse et de la politique sont complexes pour ne pas dire dysharmoniques. Cela est dû, sans doute, aux motivations inconscientes de la politique et à la manière dont Freud conçoit l’origine du pouvoir et de la loi à partir du meurtre du chef primitif. C’est, là, une vue qui fait, en fin de compte, du système politique une illusion qui masque la culpabilité. A-t-elle encore une portée opératoire dans nos sociétés modernes ? Qu’en est-il à cet égard de la position lacanienne ?
Le 26 Novembre
Le pain et les miettes. Entre tout et rien, essai de psychanalyse de l’homme actuel (Klincksieck)

De 19h30 à 21h30 
Médiathèque Jean Lévy – Salle de Lecture – 32/34 rue Edouard Delesalle – Lille

en présence de l’auteur :

  • Christian Godin
    Maître de conférences à l’université blaise pascal de clermont-ferrand
    A également publié : la philosophie pour les nuls (générales first), la totalité (6 volumes) (champ vallon) ; le nouveau cours de philo
  • Présentation: Michèle Vergeade-Taibi
    Professeur de philosophie au lycée marguerite de flandres de gondecourt
Dans ce  nouvel essai, Christian Godin emprunte à Freud sa triade  "Névrose, Psychose et Perversion "pour décrypter nos vies en miettes, que plus rien ne semble pouvoir unifier, ni combler. Au travers des  sept dimensions de  son existence : l'être, l'agir, le pouvoir, le voir, l'avoir, le savoir et le dire, c'est le problème de la perte d'un sens global - et commun - de la culture pour  l'homme contemporain qui est  posé. Pessimisme, nostalgie ou passéisme  ?.... Le pain d'aujourd'hui n'aurait-t-il pas toujours moins de goût que celui de l'enfance ?
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