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Colloque "Clinique du Lien" Lille 20 Mars

4 Mars 2009 , Rédigé par laurent rompteaux Publié dans #conférences

Le concept de « lien », surtout si on l’entend comme « social » semble recouper à la fois une évidence et soulever un enjeu particulièrement complexe. Peut-on limiter le « lien social » à ce qui serait censé fonder l’ensemble des éléments d’une simple « relation intersubjective » ?
 On s’entendra aisément sur le fait que se trouvent convoqués ici au-moins deux termes entre lesquels l’idée d’un lien peut être supposée. Mais parlera-t-on de lien social à partir de ce qui se trouverait agissant entre ces deux termes ou, autre voie, ce lien dérive-t-il d’un « social » préexistant qui le fonderait ?

La clinique autant que la théorie, notamment psychanalytique, n’a de cesse d’autre part de montrer que les termes eux-mêmes inclus dans ce lien, ne sont pas aussi aisément saisissables. Notamment, pour prendre un exemple actuel, depuis que le concept de « parentalité » s’est vu repris dans le quotidien de la pratique des travailleurs sociaux, le lien « parent-enfant » s’est vu inscrit dans une dimension purement opératoire alors que la clinique la plus élémentaire démontre à suffisance que les termes mêmes de ce lien, « père », « mère », voire « enfant », sont loin d’être aussi facilement définissables.

 C’est tout l’enjeu de ce colloque d’admettre une déconstruction de ce concept de « lien » dont il conviendra de s’interroger si le qualificatif de « social » peut lui être aussi facilement attribué. Car il y a plus qu’une nuance à parler de « lien social » ou de « lien dans le social ». Déconstruction théorique d’une part, quitte à ouvrir plus de questions que d’offrir de réponses. Mais surtout questionnement d’une clinique qui, dans le contemporain, offre une configuration nouvelle redevable à ce qui, justement d’un social à interroger, ne peut pas ne pas y faire entendre la voie (à défaut d’une voix) que le néo-libéralisme propre à la postmodernité offre au titre d’une jouissance qui, dans le tout possible clamé haut et fort, apprend à se taire.

 8h30 : Accueil
9h-10h15 : Discutants : Anne THEVENOT (ULP) & Mylène FORTE (UCL)

 9h : Introduction: « Le lien à la question » (D. RENIERS,UCL)
9h45 : « La construction du lien mère-enfant. Une mise en question du concept de parentalité » (Martine SPIESS, ULP)
10h30-10h45 : Pause

10h45-12h15 : Discutants : Carole PINEL (UCL) & Laure RAZON (ULP)

10h45 : « La famille « recomposée », une fiction parfois douloureuse ? » (C. METZ, ULP)
11h30 : « Les sites internet de rencontre et le lien à l’autre » (D. COCHAND, ULP)
12h15-14h : Pause déjeuner

14h-15h30 : Discutants : Serge LESOURD (ULP) & Dominique RENIERS (UCL)

14h : « Trilemne autour d’un discours totalitaire : Levinas, Orwell ou Klemperer ? » (S. GUMPPER, ULP)
14h45 : « Nouvelle entropie des organisations et clinique du lien » (G.MASCLET, UCL)

15h30-15h45 : Pause

15h45-17h15 : Discutants : Catherine DEMAREY (UCL) & Claire METZ (ULP)

15h45-16h30 : « L’effritement du collectif de travail comme pathologie d’une société en perte de lien social » (M. FORTE & D. DESONNAY, UCL)
16h30-17h15 : (Titre à venir) (C. ESCANDE, ULP)

17h15-17h30 : CONCLUSION DE LA JOURNEE (S. LESOURD)

ça se passe à La Catho à Lille, 60bd Vauban, amphi 170 et c'est gratuit
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L
Première tentative de rencontre inter-universitaire dans le plaisir de la rencontre. Je retiendrais tout particulièrement l'intervention engagée et intelligente de Claude Escande et celle profonde de S Gumpper, la matinée m'ayant beaucoup moins convaincue. Il restera à intérésser au-delà de l'université les prochaines fois.