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Espaces de fraternité ? masculin/féminin 27/11 Paris

27 Mai 2010 , Rédigé par laurent rompteaux Publié dans #conférences

C'est une première annonce mais le colloque estr particulièrement alléchant.

 

les « rencontres-débat » du cipa 

Espaces de fraternité ? masculin/féminin Psychanalyse et Social-historique

Samedi 27 novembre 2010, de 9 h à 18 h

 

La notion anthropologique de fraternité accompagne l’histoire des civilisations dans ses transformations religieuses, politiques et sociales. Elle est au fondement des institutions démocratiques et donne une visibilité à l’espace affectif de l’« être-ensemble. » Mais quel avenir pour la fraternité dans une période où les liens institutionnels s’affaiblissent, les liens sociaux se délitent, les familles se recomposent et apportent de nouvelles configurations du bien commun en se différenciant d’une société traditionnelle ?

 

 La question du fraternel se trouve aux origines de la psychanalyse bien que la théorie freudienne ait accordé une prépondérance au complexe oedipien du fait de sa représentation comme instigateur de la verticalité dans la structuration psychique. La spécificité de l’axe horizontal du complexe fraternel, qui s’adresse au semblable, contribue à donner une complémentarité et une dialectique à ces deux complexes. S’il ne peut y avoir de vie psychique et de vie sociale sans liens, la fraternité ne représente-t-elle pas ce lien idéal d’amour pacifié entre les individus ?

 

 La Révolution française a révélé l’archéologie d’un lien social où la question de la fraternité se donne à voir dans ses pires excès par l’élimination du féminin et la folie du fantasme d’autoengendrement quand « les frères sont fils de personne ». Toutefois, le fraternel peut contribuer à animer le sentiment profond de jonctions quasi originaires qui relie les hommes entre eux par l’émotionnel, le sensible et l’affect partagé.

Cet étayage de la subjectivation d’un sujet qui se reconnaît dans cet autre comme frère ou soeur, émerge d’une matrice parentale sensible à l’expérience de son propre complexe adelphique et participe à la constitution du moi, du double narcissique et des identifications à l’autre semblable.

 

Ce fraternel, pour le garçon comme pour la fille, s’enracine dans un maternel-semblable qui, selon Winnicott, est à l’origine « d’un noyau féminin pur ». L’architecture intérieure de la fraternité est inséparable du socio-historique et exige de l’engagement, du commun : on ne naît pas frère ou soeur mais on le devient.

 

parmi les intervenants : Emmanuel Diet, Psychanalyste, membre du CIPA, membre de Transition et de la SFPPG Marie-Laure Dimon, Psychanalyste, membre du CIPA, thérapeute de couple René Kaës, Psychanalyste, Professeur émérite de psychologie et de psychopathologie clinique à l’Université Louis Lumière Lyon II Monique Selz, Psychanalyste, membre de l’APF

 

 École Normale Supérieure Amphithéâtre Rataud 45 rue d’Ulm 75005 Paris

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